Aujourd'hui je réalise l'importance d'un phare lorsque l'on est embarqué sur les courants.
Je réalise aussi comme suivre son chemin est à la fois très dans les temps et encouragé (réseaux sociaux, proches, etc.), et source de beaucoup de conflits et de confrontations sur le plan émotionnel et des valeurs.
Comme tout va plus vite, plus fort.
Comme de se laisser porter par les courants plus grands que nous n'a jamais été aussi effrayant et défiant.
Une invitation.
C'est le temps.
Comme affirmer et porter son intégrité n'a jamais été autant capital, vital, nécessaire, et rude.
Rude car on se rend compte qu'on est seul, à porter cette intégrité particulière. D'autres peuvent être d'accord, mais on sera toujours seul en dedans.
Je crois que c'est ça le plus flippant.
De naviguer à l'aveugle, dans un monde qui change plus vite que nos yeux et notre mental peuvent le percevoir, et de naviguer droit.
Droit dans nos bottes.
Droit dans notre tête.
Dans notre cœur.
Pour moi, il y a deux choses capitales pour naviguer en ces temps troublés.
Un phare et les apéros.
L'un est unique, vu par soi et uniquement soi, et peut-être n'importe quoi.
L'autre, parce que la légèreté et l'appartenance sont de mise.
Moi, j'ai la peinture, avec les expositions, les ateliers; et mes proches, avec qui je passe de sacrés bons moments ressourçants.
Alors, à vos impers et vos bières, moussaillons ! Nous partons dans l'incroyable épopée des temps qui changent, vers la Vie, pour la Vie.
Hissez-hoooo !